Coup de coeur de Lydia

Bakhita, de Véro­­­­nique Olmi 

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Elle ne se souvient plus de son nom d’avant. Avant d’être enle­­­­vée à 7 ans par des marchands d’es­­­claves. De marcher pendant des jours sous un soleil écra­­­­sant. D’être battue, violen­­­­tée, humi­­­­liée, rabais­­­­sée tel un animal. De devoir s’ap­­­­pe­­­­ler Bakhita ( «  La chan­­­­ceuse » ! ) et de chan­­­­ger fréquem­­­­ment de maîtres, tous aussi cruels les uns que les autres. Jusqu’à ce que, des années plus tard, le consul d’Ita­­­lie la rachète et l’em­­­mène dans son pays. Chan­­­­ge­­­­ment de vie. Elle devient « Moretta » ( «  La foncée » ) , bien long­­­­temps avant d’être connue comme Ste José­­­­phine Bakhita, béati­­­­fiée en 1992 et cano­­­­ni­­­­sée en 2000. 

 De son écri­­­­ture hachée, à la fois terri­­­­ble­­­­ment dure et très belle, Véro­­­­nique Olmi nous fait décou­­­­vrir ce parcours hors du commun, doulou­­­­reu­­­­se­­­­ment chao­­­­tique et pour­­­­tant lumi­­­­neux. Un prix du Roman Fnac large­­­­ment mérité.

Bonne lecture ! 

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