Ardennes Thiérache

1915. En Carnie, dans le Frioul Italien, les soldats alpins affrontent l’armée autri­chienne. En bas, dans la vallée, parti­cu­liè­re­ment dans le village de Timau, règnent la pauvreté et la faim. Malgré tout, lorsqu’on fait appel à leur patrio­tisme, les femmes, jeunes ou non, céli­ba­taires ou mères, n’hésitent pas à prendre les chemins escar­pés, pour trans­por­ter sur leur dos des dizaines de kilos de muni­tions et de médi­ca­ments. Elles redes­cendent avec des bran­cards de soldats tués. Ces porteuses sont surnom­mées les fleurs de roche car elles sont accro­chées à la montagne comme les edel­weiss, à la fois belles et fortes. Parmi elles, on suit Agata Primus, 19 ans, instruite, fille d’insti­tu­trice, qui vit avec son père malade. Au fil des jours, elle ques­tionne les événe­ments dont elle est témoin et l’absur­dité de la guerre. 

 La fin roma­nesque et super­flue gâche un peu la véra­cité du récit. Ces femmes coura­geuses, mécon­nues mais qui ont joué un rôle impor­tant dans la première guerre mondiale, méritent d’être mises en lumière. Avec son roman, Ilaria Tuti leur rend un bel hommage.

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