Agriculture bio chez Laurent Cousin

Jean-Louis Swart­­­­­­­­­va­­­­­­­­­gher, Vice-Président Agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­ture et Alimen­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tion, a rendu visite à Mr Laurent Cousin, agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­teur à Regnio­­­­­­­­­wez.

Visite Jean-louis Swartvagher à Laurent Cousin
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Asso­­­­­­­­­cié dans la GAEC les jonquilles à Regnio­­­­­­­­­wez, Laurent Cousin produit avec son fils Baptiste, du lait, de la viande bovine et de la viande ovine, certi­­­­­­­­­fiés Bio. 2009, la crise du lait fait des ravages à 20 centimes le litres. C’est le déclen­­­­­­­­­cheur pour Laurent qui veut sortir de ce piège. L’en­­­­­­­­­vie de bio monte alors chez les consom­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­teurs. C’est une aubaine pour Laurent et l’oc­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­sion de mettre un label sur un élevage très herba­­­­­­­­­ger qu’il pratiquait déjà.

« Avec le label bio, le consom­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­teur est prêt à mettre un peu plus cher sur le prix d’achat de ses aliments. »

Laurent Cousin, s’en­­­­­­­­­gage dans le mouve­­­­­­­­­ment et se retrouve désor­­­­­­­­­mais Président de Bio en Grand Est. Ses fonc­­­­­­­­­tions le poussent à mener une réflexion et d’at­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­rer l’at­­­­­­­­­ten­­­­­­­­­tion des instances poli­­­­­­­­­tiques sur les problé­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tiques de l’agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­ture bio :

« Quand une ferme est en bio, quand il y a eu de l’argent public pour la conver­­­­­­­­­sion, il est très impor­­­­­­­­­tant qu’au moment de la retraite et au moment de la cession, la trans­­­­­­­­­mis­­­­­­­­­sion des fermes en bio puisse se péren­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­ser en bio. »

Laurent, qui est encore loin de la retraite, a la chance de travailler avec son fils Baptiste qui prend le relai et déve­­­­­­­­­loppe la ferme dans le même esprit.

Pour Jean-Louis Swart­­­­­­­­­va­­­­­­­­­gher, « il est impor­­­­­­­­­tant d’être au plus près des agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­teurs car l’agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­ture est la première force écono­­­­­­­­­mique du terri­­­­­­­­­toire, en terme de produc­­­­­­­­­tion, en terme d’em­­­­­­­­­ploi, et c’est impor­­­­­­­­­tant aussi en terme d’en­­­­­­­­­tre­­­­­­­­­tien de l’es­­­­­­­­­pace. » En effet, Ardennes Thié­­­­­­­­­rache compte 389 exploi­­­­­­­­­tants répar­­­­­­­­­tis sur 254 exploi­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tions. Les agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­teurs repré­­­­­­­­­sentent 8% des actifs et 20% des emplois d’Ar­­­­­­­­­dennes Thié­­­­­­­­­rache. La Commu­­­­­­­­­nauté de communes apporte donc une atten­­­­­­­­­tion parti­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­lière à l’agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­ture et à ses déve­­­­­­­­­lop­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­ments. La GAEC les jonquilles a reçu une subven­­­­­­­­­tion de la Commu­­­­­­­­­nauté de communes.

Ces visites permettent à la Commu­­­­­­­­­nauté de communes d’être à l’écoute des agri­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­teurs pour connaitre l’évo­­­­­­­­­lu­­­­­­­­­tion des pratiques, connaitre la réalité des besoins et adap­­­­­­­­­ter ses aides. Ainsi, l’ac­­­­­­­­­cès aux points d’eau, et la mise en place de pompes pour éviter que les vaches ne dété­­­­­­­­­riorent leurs abords, a fait l’objet d’une discus­­­­­­­­­sion lors de cette visite.

Pour aider le secteur agri­­­­­­­­­cole de son ter­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­toire, la Commu­­­­­­­­­nauté de communes a mis en place plusieurs dispo­­­­­­­­­si­­­­­­­­­tifs d’aides que vous pouvez retrou­­­­­­­­­ver en suivant le lien ci-dessous :

aides agri­­­­­­­­­coles

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