Coup de cœur de Lydia
Dans les grandes plantations de tabac du sud de l’Amérique, pas question pour une mère d’élever son enfant. Alors, en 1837, lorsque naît Lisbeth, celle-ci est immédiatement confiée à une nourrice noire. Mattie doit quitter le quartier des esclaves et surtout Samuel, son bébé de trois mois, pour venir s’occuper de la fillette dans la maison des maîtres. Malgré elle, elle ne peut s’empêcher de s’attacher à Lisbeth. De son côté, la petite blanche noue une relation très forte avec sa nourrice et sa famille. Elle trouve chez eux l’affection qu’on ne lui donne pas à Fair Oaks. Mattie va s’occuper d’elle pendant des années. Un tel lien entre deux personnes que tout sépare ne peut être sans conséquences et influencera les choix de vie de chacune.
Ce roman est moins revendicatif mais plus intime que « La couleur des sentiments ». Même si les personnages secondaires ne sont pas assez développés, que le traitement de l’esclavagisme est un peu édulcoré et la fin prévisible, « le crocus jaune » dresse deux beaux portraits de femmes en noir et blanc.
Après cette pause de vacances, de nouveaux tests vont être menés le Mardi 4 mai dans les écoles du territoire.
En prévision des élections régionales et départementales...