
Les chats sauvages prospèrent sur le territoire. S’ils sont inoffensifs pour les humains, ils peuvent détruire la population d’oiseaux locale et transmettre des maladies aux chats domestiques. Leur prolifération nécessite une réaction pour contenir leur nombre à un niveau acceptable.
La police municipale mutualisée procède actuellement à des captures de manière douce, en appâtant avec de la nourriture, pour les emmener à la clinique vétérinaire où ils sont stérilisés. Les habitants qui repèrent des chats sauvages peuvent faire la demande,
qui doit être validée par le maire de la commune. En aucun cas, la
police ne prélève un chat domestique ou un chat qui n’a pas été identifié par les habitants et la mairie comme sauvage. Elle ne conduit jamais de chat à la SPA. Soucieuse du bien-être animal, la police les relâche à l’endroit où ils ont été prélevés afin qu’ils ne soient pas perturbés.
Plus de 35 chats ont été identifiés pour être ainsi opérés. Le coût de l’opération, réduit grâce au partenariat avec les cliniques vétérinaires et les aides de la fondation Brigitte Bardot, est supporté par les communes où sont prélevés les chats. Un travail de patience qui permettra de réguler la population féline à long terme.

La police municipale mutualisée d’Ardennes...

« La goûteuse d’Hitler » de Rosella Postorino